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Gomerfontaine - Point 1 à 2
Ce segment va de la route départementale 923 jusqu’au cours de la Troësne, il comporte trois environnements spécifiques : une haie vive, une flore saxicole, qui vit sur les murs, et une flore de zone humide.
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Gomerfontaine - Point 2 à 3
Ce segment aborde la montée de la Cuesta d’Île-de-France, entre les cotes 64 et 95m, jusqu’au pont de la ligne de chemin de fer. A droite en montant (Ouest), une haie, bordant un vaste espace cultivé, longe le chemin, à gauche un beau sous-bois offre une flore printanière classique, mais diversifiée.
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Gomerfontaine Point 3 à 4
Ce tronçon mène du pont de la ligne de chemin de fer jusqu’au rebord du plateau de Chambord, à la cote 140m. La montée est plus raide, le chemin plus encaissé, en cavée dans des terrains calcaires durs, partiellement en éboulis (partie basse).
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Gomerfontaine - Point 4 à 5
Le bord du plateau est atteint et le chemin progresse maintenant à l’horizontal autour d’une cote 140m, dans un environnement reboisé identique à celui qui vient d’être quitté : le bois de la Garenne de Bertichères. Le substrat du plateau est formé de calcaires très durs qui vont être à l’origine d’une flore singulière. La rive est du chemin ouvre rapidement sur le golfe de Bertichères. Seule la rive ouest est intéressante du point de vue botanique.
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Gomerfontaine - Point 1
La Troësne, jadis appelée l’Intine, prend sa source au Petit Alleré, près de Neuville-Bosc, à environ 100m d’altitude et à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Gomerfontaine ;
- Elle coule vers l’Ouest en direction de Gisors où elle se jette dans l’Epte ;
- De nombreux moulins, équipèrent son réseau dont celui de Gomerfontaine ;
- A l’origine sa vallée était large, très marécageuse, localement tourbeuse ; la malaria y sévit longtemps ; le canal de Marquemont creusé entre Marquemont et Chaumont-en-Vexin et réalisé en 1784, draina et assainit les marais, donnant à la vallée son aspect pastoral actuel. -
Gomerfontaine - Point 2
Regard sur le paysage;
- La vallée de la Troësne est dissymétrique : pente douce au Nord, pente très marquée au sud, formant la « Cuesta d’Île de France », pourquoi ?
- Ce dispositif est contrôlé par la Géologie ; deux facteurs interviennent :
- La pente légère des couches géologiques vers le Sud-Ouest ;
- Leur nature crayeuse, sableuse, argileuse ou calcaire offrant plus ou moins de résistance à l’érosion ; notamment, des calcaires, plus durs, coiffent le sommet de la cuesta, protégeant les terrains plus tendres sous-jacents. -
Gomerfontaine - Point 3
- La tranchée des voies SNCF est creusée dans les sables du Thanétien, reposant sur les argiles du Sparnacien, niveaux relativement instables ;
- Cette configuration géologique peu favorable a nécessité des prouesses techniques considérables (certains tronçons sont ancrés sur pilotis) et engendré de nombreux incidents, notamment d’importants glissements de terrain, au niveau de Chaumont-en-Vexin ;
- Aujourd’hui, les talus semblent bien stabilisés, malgré leur pente encore forte. -
Gomerfontaine - Point 4
- Peu après le pont SNCF, sur la gauche du chemin, sont visibles dans les sables cuisiens, des blocs éboulés de calcaire lutétien provenant du haut du plateau. Ils témoignent de l’érosion active de ce dernier ;
- Ce sont sans doute des blocs analogues, glissés à mi pente de la cuesta, qui furent utilisés par les hommes du Néolithique pour bâtir leurs allées couvertes et dresser leurs menhirs comme le suggérait déjà P-J.Chedeville en 1907. -
Gomerfontaine - Point 5
Quelques dizaines de mètres plus haut, sur la gauche, un bel arrachement, présente des calcaires sableux très fossilifères du Lutétien inférieur. Ce site, connu de longue date, a été visité par de nombreux groupes de visiteurs, géologues, amateurs ou professionnels, étudiants,… dont Raymond PILLON.
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Gomerfontaine - Point 6
- Arrivé au sommet de la côte, le chemin devient plat, horizontal, autour de la cote 140m ; il circule dans le bois de Garenne, implanté sur le plateau de Chambors (du nom du village présent plus au Sud) ;
- Après quelques centaines de mètres, de part et d’autre du chemin sont présentes des excavations réinvesties par la végétation. -
Gomerfontaine - Point 1
L’abbaye de Gomerfontaine est située à mi-chemin entre Trie-Château et Chaumont-en-Vexin, au Sud de la RD 923, sur une petite route.
A l’horizon s'étendent les coteaux boisés de la Cuesta d’Île-de-France dominant des terres cultivées et des prairies.
Un vieux mur en pierre longe le chemin qui mène à une ferme.
Une rivière tumultueuse : la Troësne entraînait la roue d'un ancien moulin préservé des aléas du temps.
Là, autrefois, s’élevait une abbaye dont l'emplacement reste inscrit sur un ancien cadastre -
Gomerfontaine - Point 2
Sous ce pont, en 1868, un des premiers trains de voyageurs dits "de plaisir" reliant Paris à la mer lors de la vogue des stations balnéaires au Second Empire passa en sifflant et crachant sa fumée.