Gomerfontaine - Point 2 à 3
Ce segment aborde la montée de la Cuesta d’Île-de-France, entre les cotes 64 et 95m, jusqu’au pont de la ligne de chemin de fer. A droite en montant (Ouest), une haie, bordant un vaste espace cultivé, longe le chemin, à gauche un beau sous-bois offre une flore printanière classique, mais diversifiée.
La pente, relativement douce, remonte les différents niveaux des terrains d’âge tertiaire : des sables, des argiles puis à nouveau des sables (lien vers filtre géologique)
La rive ouest du chemin, à droite en montant, est bordée par une haie arbustive limitant un vaste espace cultivé. Les espèces qui la composent sont analogues à celles du segment 1.
La rive est, à gauche en montant, offre un boisement frais et humide, surtout dans sa partie basse (substrat argilo-sableux, légèrement calcaire), beaucoup plus intéressant.
- Sous un couvert arboré dont les principales essences sont :
- le charme (Carpinus betulus) avec son écorce flammée et cannelée caractéristique ;
- le bouleau, (Betula pendula) à écorce blanchâtre, souvent lisse et papyracée ;
- le chêne (Quercus sp.) qui n’a pu être déterminé en l’absence de glands (chêne sessile ou pédonculé selon que les glands ont une queue ou non) ;
- l’érable plane (Acer platanoides), à feuilles lobées, à pointes aiguës, comme celles du platane ;
- l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) à feuilles lobées mais à extrémités obtuses ; pétioles des feuilles plus ou moins rougeâtres ;
- le robinier faux acacia (Robinia pseudacacia), arbre introduit, épineux et à tendance envahissante ; écorce très sculptée ; longues grappes de fleurs blanches odorantes ; appelé communément à tort «acacia». - … Est observable une flore riche et diversifiée (à voir surtout au printemps) :
- la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), qui donne de beaux tapis bleus entre avril et mai ;
- l’anémone Sylvie ou anémone des bois (Anemone nemorosa) qui précède de peu la jacinthe (mars) puis s’y associe avec ses petites fleurs blanches délicates ;
- l’arum ou gouet tacheté (Arum maculata) doit son nom aux taches noires, pas toujours présentes, qui maculent ses feuilles ; bien reconnaissable par les "cornets" (= spathe) qui contiennent les fleurs et ses baies rouges à maturité (à partir de juin-juillet) ;
- le sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum) à tige courbe et fleurs blanches en clochettes pendant à l’abri des feuilles (d’avril à juin), vite remplacées par des baies bleu noirâtre ;
- la mercuriale vivace (Mercurialis perennis) forme par place des tapis de tiges feuillues, vertes, peu attrayantes ;
- la violette odorante (Viola odorata), la première violette à apparaître, dès le mois de mars ; les feuilles se disposent en rosette basale ;
- la violette des bois (Viola reichenbachiana), plus tardive, à partir d’avril ; les feuilles se répartissent de manière plus ou moins nette le long d’une tige ; pour un œil non avisé, les différentes violettes sont difficiles à distinguer ;
- la fougère mâle (Dryopteris filix-mas) se présente en belles touffes de frondes évasées, pouvant atteindre 1m de hauteur ;
- le groseillier rouge ou groseillier sauvage (Ribes rubrum) est la souche des groseilliers cultivés ; aisé à reconnaître quand il a ses grappes de fruits rouges à partir de juin.