Chaumont-en-Vexin : Les Passereaux Partie 2
Les oiseaux vivant sur notre territoire ont été rapportées sur le pôle de Chaumont-en-Vexin. Ici la seconde partie des Passereaux.
Merci aux photographes qui nous ont aidés à illustrer cette rubrique. Ils sont indiqués sur les planches par leurs initiales : A.H. (Annick Harrois) ; D.D. (Danielle Delatour) ; D.S. (Daniel Sylvestre) ; M.O. (Michel Ourceau) ; P.C. (Philippe Clowez) ; POE (Philippe Ott d’Estevou) ; G.T. (Gérard Thierry) ; TM (Thiéry Maille) ; autres, précisés sur les photos.
■ 16B. La Mésange ou Orite à longue queue, Aegithalos caudatus (Aegithalidés), n’est pas une véritable Mésange. Longue de 16cm dont un peu plus de la moitié pour la queue, elle est peu colorée mais d’une grande délicatesse, avec des plages noires fondues et un poitrail rosâtre. Elle se déplace le plus souvent en famille (5 à 10 individus). Son bec, court et fin, ne lui permet guère que de manger de petits insectes, toutefois, on peut la voir dans les mangeoires en hiver. Elle ne migre pas.
■ 17. La Mésange bleue, Cyanistes caerulus (Paridés), la plus petite de nos Mésanges (12cm) est aussi l’un des beaux ornements de nos jardins avec sa livrée jaune, noire et bleue. Elle relève souvent sa calotte en huppe. C’est un insectivore redoutable qui ne dédaigne pas des graines, notamment l’hiver. Les populations de chez nous sont sédentaires.
■ 18. La Mésange charbonnière, Parus major (Paridés), un peu plus grande que la M. bleue (14cm), elle brille aussi par ses couleurs jaune, bleue et noire. Elle est très commune et abondante, hôte privilégiée des mangeoires. Elle niche dans des creux ou des anfractuosités. Insectivore redoutable, elle apprécie les grosses graines. Nos populations sont sédentaires.
■ 19. La Mésange huppée, Lophophanes cristatus (Paridés), petite (12cm), elle se reconnait immédiatement à sa huppe (1cm), toujours dressée. Sa livrée est assez terne, mais son masque facial avec ses sourcils, son collier et sa gorge noirs lui confère un air de personnage de dessin animé. Elle est friande de pignons de conifères. Elle niche le plus souvent dans des trous quelle creuse parfois elle-même dans des bois pourris. Elle est sédentaire.
■ 20. La Mésange noire, Periparus ater (Paridés), ressemble à la M. charbonnière dont elle ne possède pas les couleurs vives. Normalement insectivore, elle se tourne l’hiver vers des graines en particulier de conifères. Elle est partiellement sédentaire.
■ 21A. La Mésange nonnette, Poecile palustris (Paridés), est petite (12cm) et très courante. Sa livrée est simple, corps beige rosé à gris, calotte et gorge noires, joues blanches. Principalement insectivore, elle fait aussi des réserves de graines pour l’hiver y compris des noisettes. Les couples une fois formés restent unis. Elle est sédentaire.
■ 21B. Le Moineau domestique, Passer domesticus (Fringillidés), le piaf, le pierrot, est très courant. Le mâle a un plastron noir et le dos marron, la femelle est plus terne. Il adore prendre des «bains de poussière», sans doute pour se débarrasser de parasites. Il vit en groupe et niche dans des creux de toutes sortes. Il est sédentaire.
■ 22. Le Pinson des arbres, Fringilla coelebs (Fringillidés), est très commun, souvent observé cherchant sa nourriture au sol. C’est un omnivore. Le mâle est très coloré et la femelle plus terne. Beaucoup sont sédentaires (14-16cm).
■ 23. Le Pinson du Nord, Fringilla montifringilla (Fringillidés), arrive chez nous au début de l’hiver, venant du Nord de l’Europe. Voisin du P. des arbres, il en diffère par une calotte très noire en période nuptiale, puis grise, comme décolorée. C’est un granivore qui adore les faînes de Hêtre, entre autres. Il vit en groupes.
■ 24. Le Roitelet huppé, Regulus regulus (Régulidés), est l’un des plus petits passereaux de nos contrées, ne dépassant pas 9cm. De teinte olivâtre, il se reconnait aux bandes jaunes et noires qui ornent sa tête et qu’il peut dresser. Il est hyperactif, toujours en mouvement, à la recherche d’insectes et autres petites proies.
L’hiver, il ne dédaigne pas les graines. De tempérament grégaire, il vit souvent en troupe. Il est sédentaire.
■ 25. Le Rouge-gorge, Erithacus rubecula (Muscicapidés), qui ne sait pas reconnaître cette petite boule de plumes avec son joli plastron orange ? La femelle est plus terne. Il se nourrit d’insecte au sol, mais l’hiver, il apprécie les baies et même les miettes de pain ! Il a son territoire et le défend farouchement.
■ 26. La Sitelle torchepot, Sitta europaea (Sittidés), a une livrée très reconnaissable : poitrail roussâtre, dos gris ardoisé, sourcils noirs et long bec fin. Elle cherche sa pitance dans les écorces ou sur les vieux murs qu’elle parcourt aussi bien tête en haut qu’en bas. Elle niche dans des trous d’arbre. Celles de chez nous sont sédentaires. D’autres peuvent venir du Nord durant l’hiver.
■ 27. Le Tarin des Aulnes, Spinus spinus (Fringillidés), se reconnait à sa belle livrée à dominante vert-jaune. Sa calotte et certaines plumes des ailes sont noires. Il vit souvent en groupe dans les arbres où il cherche sa nourriture, essentiellement des graines, mais les jeunes sont nourris d’insectes. Il est sédentaire.
■ 28. Le Troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes (Troglodytidés), est très petit (9-10cm). De livrée marron mouchetée, il brille par son allure de petite boule de plumes avec sa queue presque toujours dressée. Hyperactif, il parcourt les murs, les écorces et les mousses à la recherche d’insectes, sans jamais s’arrêter. Il est sédentaire.
■ 29. Le Verdier d’Europe, Chloris chloris (Fringillidés), est bien reconnaissable à sa robe entièrement vert-olivâtre. Il est assez grand (16cm). Son régime est essentiellement végétarien (graines, jeunes pousses, baies). Il se déplace souvent en petits groupes. Il est sédentaire.
Rédaction : Philippe Ott d’Estevou et Chantal Maille 11/2020
Pour en savoir plus (site très complet) :
https://www.oiseaux.net/
A voir aussi (2 parties) Les oiseaux d’eau de Lavilletertre : http://lacommunautedeschemins.fr/fr/flore-et-faune/167-lavilletertre-les-oiseaux-deau.html