Lavilletertre : Les Oiseaux d’eau
Lavilletertre, avec ses nombreux étangs, accueille quelques espèces d’oiseaux d’eau. Leur présence, pour une partie d’entre eux, est aléatoire et ils sont souvent peu aisés à photographier. Cette liste n’est donc pas exhaustive et pourra être complétée au fur et à mesure des opportunités. Quelques espèces vues ailleurs ont été incluses dans la liste. Le lieu d’observation est précisé.
Parmi les oiseaux observés plus ou moins communément :
■ Le Canard colvert, Anas platyrhynchos (Palmipèdes, Anatidés) est un classique de nos pièces d’eau. Le mâle a un cou très coloré vert foncé brillant, la femelle, marron, est plus terne. Un mâle peut avoir plusieurs femelles.
■ Le Canard siffleur, Mareca (= Anas) penelope (Palmipèdes, Anatidés), émet des sifflements flûtés qui lui donnent son nom. Les mâles se reconnaissent à leur grosse tête ronde et rousse. Les femelles sont moins colorées. Une fois un couple formé, il se maintient pendant toute la reproduction. C’est un migrateur qui peut aller jusqu’en Afrique du Nord durant l’hiver.
■ Le Canard pilet, Anas acuta (Palmipèdes, Anatidés), est joliment coloré, se reconnaissant à son col blanc prolongé le long du cou par une bande bien marquée. Sa queue est effilée de plumes noires et son bec est gris bleuté vernissé. La femelle est plus terne, dotée d’un plumage brun de camouflage. Il est assez répandu en Europe, bien qu’occasionnel chez nous.
■ Le Canard chipeau, Mareca strepera (Palmipèdes, Anatidés), est plus terne et plus petit que le colvert. Il est monogame et de régime surtout végétarien. Il est relativement fréquent. C’est un migrateur partiel, mais certaines populations résident toute l’année en Europe.
■ L’Oie grise ou Oie cendrée, Anser anser (Palmipèdes, Anatidés), est fréquente. Elle est à l’origine des oies domestiques. Il est souvent difficile de savoir si l’on a à faire à une oie domestique, vraiment sauvage, voire un hybride. Les sauvages pèsent entre 2,5 et 3,5kg, les domestiques, élevées pour leur chair, peuvent dépasser 5kg. C’est un oiseau essentiellement végétarien qui broute diverses herbes. Il est rarement migrateur.
■ L’Oie domestique ou européenne, Anser anser (Palmipèdes, Anatidés), est issue par sélection à partir de l’Oie cendrée. Elle était déjà domestiquée dans l’ancienne Égypte (3000 ans avant J.C.), gavée et appréciée pour son foie gras. Ce sont de bonne gardienne, cf. les oies du Capitole à Rome. Elles sont généralement blanches et, selon les races, peuvent peser entre 5 et 10kg. Elle s’échappe facilement, se rencontrant à l’état sauvage. Le mâle, appelée jars, peut être agressif et pincer très fort.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oie_domestique
■ La Bernache du Canada, Branta canadensis (Palmipèdes, Anatidés), est bien reconnaissable à son cou et sa tête noirs, coupés d’une col blanc remontant. Originaire d’Amérique du Nord, elle s’est bien implantée en Europe, où elle n’est pas rare, même considérée comme nuisible en France. La Bernache est monogame et fidèle. Elle a été observée au Vivier le Comte sur le cours de la Viosne, au Sud de Lavilletertre.
■ Le Cygne tuberculé, Cygne muet ou encore Cygne blanc, Cygnus olor (Palmipèdes, Anatidés), doit son nom au fort tubercule noir qui orne son front. C’est l’un des plus lourds oiseaux volants. Il pèse en moyenne entre 8 et 10kg et a une envergure de 2 à 2,5m. Il vit en couple toute sa vie. Attention, en période de nidification, il peut être très agressif. Il est fréquent et vit toute l’année chez nous.
■ La Tadorne casarca, Tadorna ferruginea (Palmipèdes, Anatidés), est un gros Canard qui peut atteindre 1,5m d’envergure. En vol, la coloration de son plumage apparait dans toute ses nuances. Ce n’est pas une habituée de nos contrées où elle est signalée très occasionnellement, étant souvent considérée comme issue de captivité.
■ Le Grèbe huppé, Podiceps cristatus (Podicipédidés), ressemble à un Canard qui serait doté d’une huppe frontale et de bajoues de plumes rousses. C’est un excellent plongeur qui va chercher sa pitance, principalement des poissons (de 5 à 20cm), jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Il peut rester en plongée plusieurs minutes. Ses parades nuptiales, longues et complexes sont réputées. Il est assez fréquent. C’est un migrateur partiel, mais beaucoup de couples sont sédentaires.
Rédacteur : Ph. Ott d’Estevou 08/2020
Crédit Photographique : CM, Catherine Maillard ; TM, Thiéry Maille ; POE, Philippe Ott d’Estevou ; MO, Michel Ourceau ; DS, Daniel Sylvestre.
Lavilletertre, avec ses nombreux étangs, accueille quelques espèces d’oiseaux d’eau. Leur présence, pour une partie d’entre eux, est aléatoire et ils sont souvent peu aisés à photographier. Cette liste n’est donc pas exhaustive et pourra être complétée au fur et à mesure des opportunités. Quelques espèces vues ailleurs ont été incluses dans la liste. Le lieu d’observation est précisé.