Etang de Reilly -Point1

- L'Angélique (Angelica sylvestris) porte des ombelles densément garnies de petites fleurs blanches. Elle est proche de l'espèce (A. archangelica) dont les tiges sont utilisées confites.
- La Circée de Paris Circaea lutatiana) est discrète mais mérite que l'on s'arrête sur ses petites fleurs délicates.
- Le Cirse faux-épinard, ou cirse maraîcher (Cirsium oleraceum), a de larges feuilles, consommables quand elles sont jeunes. Ses fleurs, blanc jaunâtre, ont toujours l'air fané. Ses feuilles, mouillées, étaient utilisées jadis sur les marchés, pour maintenir la fraîcheur sur les étals de légumes.
- L'Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) doit son nom à la ressemblance de ses feuilles avec celle du cannabis. Ses fleurs vieux rose sont très mellifères et attirent de nombreux insectes (ici, un paon du jour, Aglais io).
- La Grande Glycérie (Glyceria maxima) est une Graminées de grande taille (1,5 à 2m) au port élégant et léger.
- Le Jonc glauque (Juncus inflexus) est un coutumier des zones humides. Ses tiges à sections rondes apparaissent en touffes entremêlées.
- La Laîche faux-souchet (Carex pseudocyperrus) fait partie des Cypéracées, famille du bien connu Papyrus. Contrairement aux joncs, la section des tiges des carex est triangulaire.
- La Laîche noire (Carex nigra) se distingue par ses inflorescences bien différenciées, les épis femelles sont verdâtres, d'apparence "épineuse", tandis que les inflorescences mâles, situées au-dessus, sont plus fines et noirâtres (après la perte de leurs étamines).
- La Laîche paniculée (Carex paniculata) forme des touffes radiaires, denses, bien reconnaissables, appelées "touradons" (attention : d'autres carex produisent des touradons).
- La Lysimaque commune (Lysimachia vulgaris) se remarque à ses belles floraisons jaunes.
- Les Potamots (Potamogeton) vivent en pleine eau. Leurs inflorescences émergent au-dessus des feuilles. Il est possible que deux espèces soient présentes dans l'étang (feuilles plus ou moins allongées). Hélas pour eux, les potamots gênent les pêcheurs et sont souvent arrachés.
- La Salicaire (Lythrum salicaria) ne peut qu'attirer les regards par ses hampes garnies de fleurs roses délicates. Un fleuron des zones humides.
- La Scrofulaire aquatique (Scrofularia auricularia) a des tiges très aériennes portant de très petites fleurs rouge sombre qui méritent un coup d'œil : elles ressemblent à un visage muni de petites oreilles de… Mickey.
- La Cardère poilue (Dipsacus pilosus) doit son nom aux nombreux poils qui garnissent ses tiges. Ses petites fleurs son blanches et regroupées en boules. C'est une plante au port élégant. Elle est assez rare.
- Le Callitriche (Callitriche sp.) est fréquent dans les eaux courantes. Il en existe plusieurs espèces, peu aisées à distinguer.
- Le Céraiste aquatique, ou malaquie, (Myosoton aquaticum) égaie les zones herbeuses, humides, de ses petites fleurs blanches discrètes.
- Le Cresson de fontaine (Nasturtium officinale) est bien présent au niveau du petit lavoir, avec son feuillage vert soutenu et ses petites fleurs blanches. Il est déconseillé de consommer le cresson sauvage qui peut être porteur de maladies.
- L'Iris des marais (Iris pseudacorus) peut pousser les pieds dans l'eau. Ses touffes de feuilles dressées, légèrement coriaces, sont agrémentées de belles fleurs jaune citron. Il aservi de modèle à la "fleur de lys" des rois de France.
- Le Populage (Caltha palustris), de la famille des "boutons d'or" est une plante typique des zones humides. Il possède de larges feuilles et de grosses fleurs jaunes.
- La Reine des prés, ou Spirée ulmaire (Filipendula ulmaria), est très aérienne et d'assez grande taille. Ses fleurs blanches, très mellifères, ont un aspect vaporeux et ses fruits sont curieusement enroulés de manière spiralée.
- La Valériane officinale (Valeriana officinale) à un port très léger, elle peut atteindre 2m de hauteur. Se propageant par rhizomes, elle est relativement pérenne.
- L'Anodonte (Anodonta, probablement cygnea) est un Mollusque bivalve qui vit en eau douce et ressemble à une grosse moule. Ses coquilles, vides, à l'intérieur nacré, sont fréquentes sur le fond du ruisseau. Il vit dans des "poches" de vase. Il est consommé par les ragondins (et les carpes quand il vit dans des étangs).