Lavilletertre : Les Oiseaux d’eau (Partie2)

Lavilletertre, avec ses nombreux étangs, accueille quelques espèces d’oiseaux d’eau. Leur présence, pour une partie d’entre eux, est aléatoire et ils sont souvent peu aisés à photographier. Cette liste n’est donc pas exhaustive et pourra être complétée au fur et à mesure des opportunités. Quelques espèces vues ailleurs ont été incluses dans la liste. Le lieu d’observation est précisé.

Lien vers la carte Zone B : Lavilletertre

Parmi les oiseaux observés plus ou moins communément :
■ La Foulque macroule, Fulica atra (Gruiformes = Échassiers, Rallidés), se reconnait bien à sa robe entièrement noire, son bec blanc prolongé par une plaque également blanche sur son front. Ses pattes sont verdâtres à bleuâtres et ont des doigts longs palmés latéralement. C’est un oiseau peu farouche, même assez familier.

■ La Poule d’eau ou Gallinule Poule d’eau, Gallinula chloropus (Gruiformes = Échassiers, Rallidés), est plus petite que la Foulque dont elle se distingue bien par son bec rouge à pointe jaune, une ligne de plumes blanches sur les ailes et des doigts non palmés. Elle n’hésite pas à sortir de l’eau pour se nourrir mais est assez craintive.

■ Le Râle d’eau, Rallus aquaticus (Gruiformes, Rallidés), est un petit Échassier vivant surtout dans des roselières où il trouve nourriture et lieu de ponte. Il se distingue des autres râles par son bec rouge. Il est peu fréquent et très farouche. C’est un migrateur partiel. La photo présentée est un transfert, elle a été prise au marais de Reilly.

■ Le Héron cendré, Ardea cinerea (Gruiformes = Échassiers, Ardéidés), est fréquent. On le voit arpenter les champs ou en eau peu profonde, aux bords des étangs, à la recherche de sa nourriture. Carnivore, il consomme de petits poissons, des batraciens et des rongeurs. Souvent solitaire, il niche cependant en haut des arbres en colonies appelées héronnières.

■ L’Aigrette garzette, Egretta garzetta (Gruiformes = Échassiers, Ardéidés), n’est pas très fréquente dans les terres, préférant le littoral picard. Totalement blanche, son bec est noir et ses pieds jaunes. Parfois appelée petit héron blanc, elle se distingue de ce dernier par son plumage bien sûr, mais aussi par sa taille plus petite. En période de reproduction, le mâle porte une aigrette. C’est une migratrice partielle.

■ Le Balbusard pêcheur, Pandion haliaetus (Rapaces, Accipitriformes), est une rareté, puisque seulement 59 couples étaient recensés en France continentale en 2019 (source LPO). Il se nourrit exclusivement de poissons qu’il pêche en vol. C’est un beau rapace de 1,5 à 1,7m d’envergure. Il est migrateur. La photo présentée ici est exceptionnelle.
En savoir plus : http://rapaces.lpo.fr/balbuzard/le-balbuzard-pecheur

■ Le Martin-pêcheur d’Europe, Alcedo atthis (Coraciiformes, Alcédinidés), long d’une quinzaine de centimètres, est bien reconnaissable à ses couleurs vives bleu métallique sur le dos et les ailes et rousse sur le ventre. Il pêche de petits poissons et batraciens qu’il capture avec son bec en dague redoutable. Il peut pratiquer un vol stationnaire de repérage avant de plonger sur sa proie. Il niche dans des terriers qu’il creuse, souvent dans les berges. C’est un migrateur partiel.

■ Le Grand Cormoran, Phalacrocorax carbo (Phalacroracidés), est un plongeur et un mangeur de poissons vorace, domestiqué en Asie pour la pêche. Contrairement aux Canards, ses plumes ne sont pas étanches et il doit les sécher en écartant ses ailes. Fréquent sur les bords de Seine, où il niche.

Rédacteur : Ph. Ott d’Estevou 08/2020
Crédit Photographique : CM, Catherine Maillard ; TM, Thiéry Maille ; POE, Philippe Ott d’Estevou ; MO, Michel Ourceau ; DS, Daniel Sylvestre.