Trie-Château : Les arbres du parc Maurice Froment (1)

Le Parc arboré de Trie-Château est dédié à un ancien maire, Maurice Froment (1905-1974). Il occupe l’espace de l’ancien château du XVIIème siècle. L’accès se fait soit par un portail à gauche de l’église Sainte-Madeleine, soit par la porte Conti située rue de Trie-la-Ville. Adossé à la mairie, il est ouvert au public.

Lien vers la carte Zone G : Trie-Château

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Le parc couvre environ 5ha et comprend également des équipements sportifs.
A la demande de la commune, La Communauté Des Chemins (LCDC) a établi un inventaire (non exhaustif) de la population arborée, afin de sélectionner un certain nombre d’essences tant remarquables que banales, pour réaliser un affichage (C) pédagogique pour le public. LCDC a participé activement à l’élaboration des fiches (D) et à leur implantation (E). Une visite (F) avec les conseillers municipaux a eu lieu préalablement sur place pour présenter le projet. Les arbres retenus ont fait l’objet d’un repérage provisoire (G) par nos soins.
Seize espèces ont été retenues Elles sont pointées sur la carte de localisation (H) et sont décrites ci-dessous dans l’ordre de la carte. Voici les 7 premières (1à 7)

■ L’Érable sycomore, Acer pseudoplatanus (Acéracées), indigène, est le plus grand des Érables, jusqu’à 40m. Il se caractérise par un tronc à écorce d’abord lisse puis écailleuse, se détachant en plaques, des feuilles palmées à lobes obtus et pétioles rougeâtres, des fruits, en grappes de samares ailés, doubles formant un angle aigu. A l’automne, ses feuilles sont souvent maculées de taches noires dues à un champignon, qui ne nuit pas à l’arbre. L’individu présenté est particulièrement gros. Population importante dans le parc.

■ Le Frêne, Fraxinus excelsior (Oléacées), indigène, se reconnait bien à ses feuilles composées, ses fruits, samares simples, formant des grappes, et, durant l’hiver, à ses bourgeons d’un noir profond. L’exemplaire présenté a un port « pleureur » remarquable, très rare chez les Frênes.

■ Le Cèdre de l’Atlas ou Cèdre bleu, Cedrus atlantica (Conifères, Pinacées), introduit en France en 1839, peut atteindre une quarantaine de mètres. Il se reconnait de loin à son feuillage bleuté à vert glauque. Aiguilles courtes et rigides. Sa résine, très odorante était utilisée en Égypte pour la momification.

■ Le Cèdre de l’Himalaya, Cedrus deodara (Conifères, Pinacées), originaire des contreforts de l’Himalaya, introduit en 1820. Ses aiguilles sont longues (3-4cm), vertes et souples et ses jeunes rameaux sont tombants. Plus rares que les autres Cèdres. Utilisé pour son bois dans ses pays d’origine où il abonde.

■ Le Tulipier de Virginie, Liriodendron tulipifera (Magnoliacées), introduit vers 1660 d’Amérique du Nord. Les plus célèbres Tulipiers, que connut Marie-Antoinette, étaient plantés dans les jardins du Trianon. Ils ont été abattus par la tempête de décembre 1999. Le Tulipier se reconnait à ses grosses fleurs jaunâtres, coriaces, évoquant une tulipe, et à ses feuilles quadrilobées. L’individu du parc est sans doute très ancien, au moins 300 ans, d’après sa taille.

■ L’Orme champêtre, Ulmus minor (Ulmacées), indigène est un classique de nos forêts. Il se reconnait à ses feuilles petites (4-6cm), très dentées et asymétriques à leur base. Les jeunes branches ont souvent une écorce subéreuse (= liégeuse).

■ Le Séquoia géant, Sequoiadendron giganteum (Conifères, Cupressacées), est originaire de Californie et fut introduit vers 1850. C’est le plus grand arbre connu, pouvant dépasser 100m de hauteur. Son feuillage retombant est de type Cyprès.

Les jeunes exemplaires, c’est le cas de ceux présents dans le parc, ont un port conique très caractéristique. L’écorce rousse du Séquoia géant est souple, molle, et se gorge d’humidité. Le Séquoia est connu à l’état fossile depuis -200 Ma (millions d’années).