Gomerfontaine Point 3 à 4
Ce tronçon mène du pont de la ligne de chemin de fer jusqu’au rebord du plateau de Chambord, à la cote 140m. La montée est plus raide, le chemin plus encaissé, en cavée dans des terrains calcaires durs, partiellement en éboulis (partie basse).
- Au niveau du pont, l'aire dégagé permet d'observer :
- le millepertuis perforé (Hypericum perforatum)
, regarder ses feuilles par transparence pour voir les "perforations" , qui n’en sont pas, mais résultent de la présence de petites glandes translucides ;
- le grémil officinal ou herbe aux perles (Lithospermum officinale)
, nommé ainsi pour ses petites graines (1mm) blanc nacré, très dures, espacées le long de la tige ;
- l’épiaire des Alpes (Stachys alpina)
, rare, à rechercher, qui souligne une ambiance sub-montagnarde ;
- le carex, ou laîche glauque (Carex flacca)
n’est pas une graminée, mais une Cypéracée, de la même famille que le Papyrus, sa tige, typique de la famille, est triangulaire. - L’environnement général est forestier. A côté des arbres déjà signalés (voir segment 2), chêne, robinier,… s’ajoute en particulier :
- l’érable champêtre (Acer campestre)
à petites feuilles palmées à cinq lobes arrondis ;
- le hêtre (Fagus sylvatica) à écorce lisse
, dont un bel exemplaire montre ses racines traçantes au sommet d’un talus armé par un calcaire fossilifère. - Le sol calcaréo-sableux des talus, assez sec, favorise le développement de divers arbustes :
- le cornouiller mâle (Cornus mas)
à floraison jaune précoce, mars-avril; les fleurs directement attachées aux tiges apparaissent avant les feuilles ;
- la viorne lantane (Viburnum lantana)
ses fleurs blanches regroupées "en ombrelles" sont suivies de petits fruits rouges ovoïdes devenant noirs à maturité ;
- le camérisier à balais (Lonicera xylosteum)
est un chèvrefeuille sauvage à tiges érigées ; ses fleurs en ont la forme et l’odeur ;
- le fusain (Euonymus europaeus)
, déjà décrit au segment 1
- le noisetier ou coudrier (Corylus avellana)
très commun, ami des écureuils. - Les pente des talus sont enrichies de :
- l’euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides)
, reconnaissable à son latex blanc bleuté, irritant ;
- le tamier commun ou herbe-aux-femmes-battues-(Tamus communis)
, plante grimpante à feuilles cordiformes allongées et tige couverte de baies rouges à l’automne ; le tamier est l’une des très rares espèces européennes de la famille des Dioscoréacées à laquelle appartient l’igname ;
- le houblon (Humulus lupulus)
plante grimpante à l’origine du houblon cultivé pour parfumer la bière ;
- le fraisier des bois (Fragaria vesca)
, éviter la consommation de ses fruits rouges si tentants mais qui peuvent transmettre des maladies, liées aux déjections de renards notamment ;
- le carex ou laîche digité (Carex digitata)
, occupe une petite station sur le flanc est du talus est de la cavée ; herbacée assez rare ;
- la mélique à une fleur (Melica uniflora)
élégante graminée au port léger ;
- l’orchis pourpre (Orchis purpurea)
, une orchidée courante, assez fréquente le long du cheminement.
Ce tronçon mène du pont de la ligne de chemin de fer jusqu’au rebord du plateau de Chambord, à la cote 140m. La montée est plus raide, le chemin plus encaissé, en cavée dans des terrains calcaires durs, partiellement en éboulis (partie basse).